Système digestif humaine ⎜DIJO Paris

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Le système digestif humain, comment fonctionne-t-il ?

 Le système digestif humain est un ensemble d’organes dont les effets sont considérables. Découvrez tous les secrets de ce système complexe.

Le système digestif est un fabuleux réservoir de mystères. Nous en apprenons chaque jour de plus en plus sur cet appareil grâce aux différentes études qui sont menées. Ce système qui abrite le microbiote est responsable de différentes fonctions de l’organisme. 

Ce qu’il faut retenir: 

  • Le système digestif humain est composé de différents organes: bouche, oesophage, estomac, intestin grêle, côlon, rectum, etc.
  • Les aliments sont ingérés et digérés pour permettre l’assimilation des nutriments, avant que le reste du bol alimentaire soit évacué.
  • Le bol alimentaire passe environ 4 heures dans l’estomac. 
  • Un cycle digestif complet dure en moyenne 24 heures.
  • Le microbiote intestinal est essentiel dans le maintien d’une bonne digestion, du système immunitaire et de l’assimilation des nutriments

Qu’est-ce-que le système digestif humain ? 

Le système digestif humain est un ensemble complexe d’organes qui permet dès le début de l’ingestion d‘aliments, d’enclencher toute la machinerie digestive. Il se situe principalement au niveau du buste mais est étroitement relié au système vasculaire et cérébral. Il permet de dégrader les aliments, d’absorber les nutriments et de rejeter les déchets non absorbés. Grâce aux différents organes et notamment l’intestin et le côlon, les nutriments issus des aliments vont être absorbés afin d’assurer le bon fonctionnement de l’organisme. 

Comme dit précédemment, il abrite le microbiote intestinal, véritable organe à part entière, gardien de notre bien-être digestif, immunitaire, cérébral et métabolique. Faisons un tour d’horizon des étapes qui le composent. 

Comment le système digestif humain fonctionne-t-il ? 

#1 - L’ingestion : là où commence le système digestif

La digestion commence dès l’entrée des aliments dans la bouche, mais même un peu avant, lorsque l’on voit ou qu’on sent de la nourriture ! Ces stimulus visuels et olfactifs enclenchent le processus de salivation, précieux phénomène pour la digestion. En effet, la salive contient des enzymes, les amylases, qui vont commencer la digestion des glucides dès la mastication. L’action mécanique des dents est également essentielle : des aliments bien broyés, ce sont des aliments plus facilement digérés. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est important de prendre son temps et de bien mâcher ses aliments, car on facilite d’office le système digestif. En s’attardant sur la mastication, on favorise également la sensation de satiété, car on engendre une production d’histamine dans le cerveau, c’est un neurotransmetteur modulateur des sensations de satiété.

#2 - Voyage jusqu’au centre du système digestif humain, l’estomac

Le bol alimentaire transite vers l’estomac grâce à l’œsophage dont l’ouverture et la fermeture est régie par des sphincters. Il est animé par le péristaltisme : l’ensemble des contractions musculaires du système digestif qui permettent la progression du bol alimentaire jusqu’à l’estomac, et cela même allongé ! Cependant, on ne vous le recommande pas, pour éviter tout risque de reflux gastrique. 

#3 - Cocktail acide dans l’estomac

Arrivés dans cet organe, les aliments vont subir un traitement plus robuste alliant processus mécaniques et chimiques D’un côté, les muscles de l’estomac effectuent un brassage, tandis que les sucs gastriques sécrétés s’attaquent à la masse alimentaire pour la transformer en bouillie que l’on appelle “chyme”. Les quantités de sucs gastriques se situent d’ailleurs aux alentours de 2 litres par jour ! Étant composés majoritairement d’acide chlorhydrique, les sucs peuvent entraîner des brûlures d’estomac lorsqu’ils sont produits en excès. Fort heureusement, les parois de l’estomac sont la plupart du temps bien préservées de cette substance corrosive grâce au mucus qu’il sécrète. Une fois le bol alimentaire réduit à l’état de chyme, celui-ci se dirige vers l’intestin grêle, une nouvelle étape du système digestif. 

#4 - L’intestin grêle : le marathon des nutriments

Il s’agit de la plus longue partie du tube digestif, puisqu’il mesure entre 5 et 8 mètres, mais c’est surtout le principal site de la digestion : c’est là que la nourriture est assimilée et rendue utilisable par les cellules de l’organisme. La paroi de cet organe a une particularité en plus comparativement aux autres organes du tube digestif : elle se compose de nombreux replis, appelés villosités, qui augmentent considérablement la surface d’absorption des nutriments. A son entrée dans l’intestin grêle, le chyme va encore être arrosé de sucs digestifs et biliaires produits par le foie, notamment ceux destinés à la dégradation des lipides. Tout au long du passage de l’intestin, les nutriments seront absorbés en passant dans la circulation sanguine ou lymphatique. 

#5 - Déshydratation dans le côlon

Le peu de constituant qui ont résisté à l’intestin grêle, c’est-à-dire les fibres, certaines protéines, et de l’eau, vont pouvoir continuer leur voyage dans le gros intestin, aussi appelé côlon, dernière grande étape du système digestif. Celui-ci est beaucoup plus petit, entre 80 et 150 cm, et encadre l’intestin grêle. C’est dans cet organe que les restes de chyme, encore liquides, se transforment en masse solide : les selles. Pour avoir un ordre d’idée : sur 1,5 L de résidus ingérés, seulement 150 g de selles sont formées, par déshydratation, puis évacuées. Les bactéries jouent un rôle essentiel dans le côlon, en digérant les derniers nutriments, en fermentant les fibres végétales, et en putréfiant les résidus de protéines. Elles produisent également des vitamines et des acides gras qui apportent énergie et bénéfices. 

#6 - Rectum et anus : la ligne d’arrivée du système digestif

Le rectum est le dernier segment du tube digestif, il ressemble à une ampoule. C’est une fois les matières fécales arrivées à ce stade que l’on ressent le besoin d’aller à la selle. L’anus, contrôlé par deux sphincters, représente le dernier obstacle des selles.

En réalité, on évacue seulement 5% de notre bol alimentaire. A travers différents mécanismes, l’organisme se sert grandement des aliments transformés en nutriments pour fournir du carburant à tous les organes. La digestion est donc un processus crucial pour notre santé, mais de nos jours de plus en plus de personnes sont concernées par des problèmes digestifs. Ceux-ci sont bien souvent synonymes d’un microbiote déséquilibré. En effet, les bactéries probiotiques qui vivent dans nos intestins sont responsables de nombreux phénomènes liés à la digestion. Par exemple, certaines bactéries se chargent d’accroître l’assimilation des nutriments, d’autres facilitent le découpage des nutriments, et d’autres participent au maintien d’une perméabilité saine des intestins. Cependant à cause de nos modes de vie actuels, il est souvent compliqué de maintenir un microbiote équilibré. Il est donc désormais de plus en plus admis que la supplémentation en probiotiques participe à l’amélioration de nombreux troubles intestinaux pour soulager le système digestif.

Chez DIJO, nous avons créé le pack Ventre au Top qui associe 3 cures : Détox foie, Indispensable probiotiques et Glutamine pour retrouver un ventre au meilleur de sa forme !  Ce pack permet de rétablir l'équilibre du microbiote intestinal, restaurer l'intégrité de la muqueuse intestinale et éliminer les toxines de l'organisme. Autrement dit, c'est le pack parfait pour réparer les failles, restaurer votre bouclier que sont les intestins et pouvoir repartir sur de bonnes bases.

 

Sources :

[1] Boudet, S. (2013). Des conceptions initiales au savoir scientifique : le cas de la digestion. Thèse de docteur : Institut Universitaire de Formation des Maîtres. 95 p. 

[2] La vie secrète de nos intestins. Version Femina. Octobre 2019.

[3] Wilkins, T., & Sequoia, J. (2017). Probiotics for Gastrointestinal Conditions: A Summary of the Evidence. American family physician, 96(3), 170–178.

[4] Helander, H. F., & Fändriks, L. (2014). Surface area of the digestive tract - revisited. Scandinavian journal of gastroenterology, 49(6), 681–689. https://doi.org/10.3109/00365521.2014.898326
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