Qu’est-ce qui cause un déséquilibre dans le rapport entre les bonnes et les mauvaises bactéries qui peuplent nos intestins ? Quels sont les facteurs à prendre en considération pour maintenir un certain équilibre de son microbiote ? Comment rétablir l’harmonie dans son système digestif lorsque la dysbiose intestinale s’est déjà installée ? Et puis qu’est-ce que la dysbiose ? Toutes ces interrogations vous ont peut-être traversé l’esprit, ou peut-être pas, car la dysbiose intestinale est en réalité un phénomène peu connu, et pourtant à l’origine de nombreux maux. Tentons d’y voir plus clair.
Qu’est-ce que la dysbiose intestinale ?
La dysbiose intestinale désigne un microbiote déséquilibré, qui ne peut plus être caractérisé comme sain. Plusieurs raisons sont mises en cause dans l’apparition de la dysbiose : une réduction de la diversité dans l’écosystème bactérien, une diminution de la richesse génétique et/ou la présence en excès d’une ou plusieurs souches pathogènes.
Quelles sont les causes de la dysbiose intestinale ?
Ce déséquilibre peut d’abord être provoqué par une première pathologie sous-jacente, intestinale par exemple. Mais des infections virales, bactériennes et parasitaires peuvent également en être la cause. Si les pathologies peuvent être délétères pour nos flores, les traitements aussi. Les plus connus sont les antibiotiques. Autre facteur que nos bonnes bactéries n’apprécient pas vraiment, ce sont les changements brutaux d’alimentation, et d’autant plus si c’est pour se tourner vers des aliments riches en nutriments délétères à haute dose pour l’organisme. Le stress est également un facteur influençant la composition de nos microbiotes. Enfin, le tabac et l’excès d’alcool en font de même.
Quels sont les symptômes de la dysbiose intestinale ?
Les symptômes liés à la dysbiose sont très larges, et on ne les assimile pas forcément à un déséquilibre du microbiote dans un premier temps. Elle peut avoir pour conséquence, des troubles intestinaux (reflux, transit perturbé, ballonnements…), des troubles psychiques (maux de têtes, anxiété, insomnies, dépression…), des soucis cutanés (acné, psoriasis…), des infections gynécologiques, et même des allergies. Toutes ces manifestations peuvent découler d’une dysbiose intestinale, mais ce phénomène reste encore peu connu, malgré l’intérêt de la recherche pour les microbiotes, et on table rarement dessus pour soulager les symptômes.
La dysbiose qui perdure dans le temps peut mener à des pathologies plus graves. Les études établissent de plus en plus de liens entre déséquilibre bactérien et maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, cancers, maladies cardiaques, etc… Pas de panique cependant, ces maladies sont en partie associées à un microbiote déséquilibré sur le long terme, et il est assez facile de rétablir l’équilibre de ses différentes flores.
Les solutions naturelles pour soigner sa dysbiose intestinale
La façon la plus simple et rapide de rétablir une bonne diversité microbienne reste la prise de probiotiques en compléments. En quelques recherches, on peut trouver les souches qui correspondent le mieux à ses soucis de santé. On ressent les effets assez rapidement, attention cependant à s’assurer de la qualité et de la fraîcheur des probiotiques consommés pour une efficacité optimale.
Chez DIJO, nous avons créé le pack Équilibre Féminin rassemblant deux cures de probiotiques. L’indispensable probiotiques, pour agir sur la flore intestinale et rétablir l’équilibre microbien, grâce à ses 8 souches de bactéries. Il est conseillé d’effectuer une cure de 2 mois minimum, pour vraiment ressentir les effets, quand vous en ressentez le besoin, à chaque changement de saison… Il est d’ailleurs tout à fait possible de les prendre en continu. Flore vaginale probiotiques permet de renforcer le microbiote vaginal, grâce à ses trois souches spécialisées dans le traitement des infections gynécologiques. La cure est également à prendre sur deux mois, en cas de cystites et/ou mycoses à répétition, à renouveler à chaque infection vaginale.
La prise de compléments ne doit pas induire une constante dans les mauvaises habitudes liées à la dysbiose. Il est impératif d’ajouter à cela une alimentation équilibrée, riche en probiotiques et en prébiotiques si on le peut, et de s’écarter au maximum des facteurs de risque vus précédemment.
Sources :
[1] Tomasello, G., Mazzola, M., Leone, A., & Sinagra, E. (2016). Nutrition, oxidative stress and intestinal dysbiosis: Influence of diet on gut microbiota in inflammatory bowel diseases. Consulté le 8 Novembre 2021, sur https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27812084/
[2] Yang, T., Santisteban, M., Rodriguez, V., & Gong, M. (2015). Gut Dysbiosis Is Linked to Hypertension. Consulté le 7 Novembre 2021, sur https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25870193/
[3] Capuco, A., Urits, I., Hasoon, J., & Chun, R. (2020). Current Perspectives on Gut Microbiome Dysbiosis and Depression. Consulté le 7 Novembre 2021, sur https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32130662/